Arctic Sea Routes: Potential New Pathways for Nonindigenous Species Spread

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4732

Mots-clés :

espèces allogènes, risque, projet d’analyse des échanges mondiaux (Global Trade Analysis Project – GTAP), commerce, routes de navigation de l’Arctique, étude climatique

Résumé

 

Cet article évalue les effets potentiels de la navigation commerciale future dans la route maritime du Nord et le passage du Nord-Ouest sur la propagation d’espèces allogènes (EA) entre l’Europe, les États-Unis et la région de l’Asie-Pacifique. Nous avons modélisé le risque de propagation des EA en fonction de deux facteurs : l’introduction des EA et l’établissement des EA. La variation en matière de risque d’introduction des EA d’une région à l’autre est basée sur le flux prévu des échanges commerciaux entre les deux régions passant par les routes maritimes de l’Arctique. Le risque d’établissement des EA est fondé sur les similitudes climatiques maritimes actuelles entre les régions de même que sur les similitudes climatiques terrestres projetées pour 2030. Selon les résultats obtenus, les États-Unis, la Chine et le Japon courent les plus grands risques de propagation accrue d’EA marines et terrestres de part et d’autre en raison de leurs degrés relativement élevés d’activités commerciales et de leurs similitudes sur le plan climatique terrestre et maritime. Bien que l’on s’attende à l’augmentation du commerce entre les pays de l’Europe et de l’Asie-Pacifique, seul le Japon compte un climat terrestre suffisamment semblable à celui des pays européens pour être fortement considéré comme un risque de propagation terrestre des EA, tandis que la Chine pourrait accroître le risque de propagation des EA marines en Europe.


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Publié-e

2018-09-17