Human Interaction and Disturbance of Denning Polar Bears on Alaska’s North Slope

Auteurs-es

  • Wesley G. Larson
  • Thomas S. Smith
  • Geoff York

Mots-clés :

Alaska; agents stressants anthropiques; Arctique; perturbation; conflit entre les humains et les ours; North Slope; ours polaires; Ursus americanus; Ursus maritimus

Résumé

Le long de la côte centrale de la North Slope de l’Alaska, les interactions entre les humains et les ours polaires

concernent tant l’industrie que les gestionnaires de la faune. En raison de la réduction de la glace de mer découlant du changement climatique, les ourses polaires parturientes (Ursus maritimus) faisant partie de la sous-population du sud de la mer de Beaufort optent de plus en plus souvent pour la topographie côtière pour trouver un habitat adéquat de mise bas. Les ourses aux tanières maternelles côtières sont plus sensibles aux agents stressants anthropiques, surtout dans les aires exigeant beaucoup d’énergie pour l’exploration, l’extraction et la production. Depuis plus de 30 ans, la sous-population d’ourses polaires en tanières du sud de la mer de Beaufort fait l’objet d’une surveillance directe ou d’observations fortuites. Opportunément, les scientifiques ont réussi à consigner la réaction d’ours polaires aux aéronefs, aux motoneiges, aux véhicules à chenilles, à la machinerie lourde, aux camions, aux chiens et aux humains à pied traversant les aires de tanières. La nature à long terme de ce travail et l’observation des interactions connexes entre les humains et les ours fournissent un ensemble de données unique qui permet aux gestionnaires de la faune d’obtenir des connaissances sur la façon dont les ours polaires réagissent aux stimuli anthropiques dans les champs pétrolifères actifs. Notre objectif consiste à analyser les différents stimuli de perturbation aux aires de tanières et les réactions connexes des ourses. Pour ce faire, nous avons subdivisé les stimuli potentiels en quatre groupes, en fonction de l’ampleur, du niveau sonore et du déplacement de chacun. Nous avons analysé les notes prises sur le terrain et les enregistrements vidéo des interactions, et les avons classés en fonction de l’intensité de la réaction, lorsque celle-ci était apparente. Nous avons constaté d’importantes probabilités de perturbation au sein de toutes les classes de stimuli, les aéronefs présentant les plus grandes possibilités d’abandon des tanières. Cependant, bien que toutes les activités humaines aient entraîné des réactions de degrés variés, l’intensité de la réaction globale était moindre que prévu, même pour les scénarios de grande utilisation. Selon nos données, la directive actuelle faisant appel à une zone tampon de 1,6 km (1 mille) minimise efficacement la perturbation des ourses polaires en tanières. Grâce à ces données, les gestionnaires de la faune et l’industrie disposeront d’information dont ils pourront se servir pour promouvoir la conservation des ours polaires, et ce, en minimisant les perturbations et en éclairant l’élaboration de mesures de rechange pour s’attaquer à la question des ourses dont la tanière se trouve près d’activités industrielles.

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Publié-e

2020-07-03

Numéro

Rubrique

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