The State of Knowledge about Grizzly Bears (Kakenokuskwe osow Muskwa (Cree), Ursus arctos) in Northern Manitoba

Auteurs-es

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic74922

Mots-clés :

grizzli; Compagnie de la Baie d’Hudson; interdisciplinaire; Manitoba; fonction de sélection des ressources; Ursus arctos

Résumé

 

 Au cours des quatre dernières décennies (1980 – 2020), de plus en plus de grizzlis ont été observés dans le nord du Manitoba, au Canada, vraisemblablement en provenance de la population établie au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest. Nous résumons et présentons une synthèse interdisciplinaire d’observations documentées de grizzlis dans le nord du Manitoba à partir de dossiers historiques des archives de la Compagnie de la Baie d’Hudson, d’ouvrages publiés, d’observations directes, d’observations en provenance de caméras à distance, de rapports d’organismes gouvernementaux, de notes prises sur le terrain par les principaux auteurs, d’observations participatives ainsi que de signalements prélevés dans les médias et les médias sociaux. Dans l’ensemble, 160 observations ont été consignées, dont 140 depuis 1980. Du point de vue géographique, ces observations ont toutes été faites dans les écozones du sud de l’Arctique, des plaines hudsoniennes et de la taïga du Bouclier du Manitoba, allant de la limite nord du Manitoba à la frontière du Nunavut jusqu’à la rive sud du fleuve Nelson. Les grizzlis étaient présents dans le nord du Manitoba avant 1980, bien qu’en très petits nombres, mais la fréquence des observations s’est accrue considérablement depuis cette époque. La plupart des observations (86 %) ont été faites à moins d’un kilomètre de la côte de la baie d’Hudson. Les grizzlis semblent opter pour les habitats ouverts au détriment des habitats forestiers. Cependant, les observations signalées sont largement opportunistes et la répartition géographique des efforts des observateurs n’était pas égale, ce qui signifie que nos données sont vraisemblablement empreintes d’un biais spatial et d’un biais temporel. Toutes les observations confirmées se rapportaient à des ours seuls, ce qui suggère que la présente population découle probablement de la dispersion de la population du Nord. La compréhension de l’écologie, de la répartition et de la démographie des grizzlis au nord et à l’ouest de Churchill jouera un rôle critique dans l’évaluation plus précise de l’état des grizzlis et de leurs besoins en conservation au sein de la province.

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Publié-e

2022-03-14

Numéro

Rubrique

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