Redefining Walrus Stocks in Canada
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic26Mots-clés :
morse, Odobenus rosmarus, étiquette par satellite, génétique, isotope, contaminantRésumé
La définition des unités de gestion est fondamentale à la bonne gestion des ressources. Le morse (Odobenus rosmarus rosmarus) est chassé dans son aire d’extension au Canada, en plus d’être assujetti à d’autres activités humaines nécessitant des décisions en matière de gestion. Les unités de gestion actuelles sont fondées sur l’examen exhaustif et l’évaluation des groupes effectués vers le milieu des années 1990. Entre 1993 et 2004, des étiquettes radio par satellite ont fourni des renseignements sur les mouvements du morse dans le Grand Nord du Canada. Ces données ont été intégrées à d’autres informations disponibles depuis 1995 dans le but de réévaluer les unités de gestion du morse au Canada. Les données obtenues grâce aux étiquettes et d’autres informations laissent croire qu’il y a lieu d’avoir une discrimination plus raffinée des populations de morse en tant qu’approche de précaution et de formuler des hypothèses pouvant être mises à l’épreuve. Plus précisément, l’ancien groupe de morses des eaux du Nord et de la baie de Baffin peut être considéré comme trois groupes, soit les groupes de la baie de Baffin, du détroit Jones de l’ouest et des détroits de Penny et de Lancaster. Par ailleurs, la population du bassin Foxe semble comprendre deux groupes (le bassin Foxe du nord et le bassin Foxe du centre) au lieu d’un seul groupe. Les sous-divisions dont on se doutait auparavant pour ce qui est de la population de la baie d’Hudson et du détroit de Davis sont corroborées par des preuves isotopiques, quoiqu’un échantillonnage plus perfectionné s’avère nécessaire à l’échelle géographique avant que ce groupe ne puisse faire l’objet d’une répartition. Il y a de nouvelles preuves permettant de soutenir l’ancienne séparation hypothétique des groupes de morses dans le sud et l’est de la baie d’Hudson par rapport à tous les autres groupes, mais aucune preuve ne vient justifier une sous-division.