Wader Population Censuses in the Arctic: Getting the Timing Right
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic794Mots-clés :
comportement, phénologie de la reproduction, méthodologies de recensement, Arctique canadien oriental, nord-est du Groenland, densités de population, tailles de population, oiseaux de rivage, échassiers, ZackenbergRésumé
On a de plus en plus de preuves que les recensements d'échassiers nicheurs ont souvent largement sous-estimé les densités dans l'Arctique et dans d'autres régions. Ces preuves comprennent le fait que l'on recense beaucoup plus de bécasseaux maubèches, Calidris canatus, dans les aires d'hivernage du paléarctique occidental et d'Afrique que l'on ne peut en compter sur les lieux de reproduction dans l'Arctique. Les principales raisons de cette sous-estimation sur les lieux de reproduction sont que bien des espèces ont un comportement peu visible pendant l'incubation, c'est-à-dire au moment où sont effectués la plupart des recensements, et que ceux faits plus tard, durant la période d'élevage des poussins, ne comptent que les tentatives de reproduction réussies. Les relevés effectués au cours de quatre saisons à Zackenberg, dans la région centrale du nord-est du Groenland, suggèrent que, dans l'Arctique, les meilleures données sur la densité de population sont obtenues en notant les paires et les individus territoriaux durant la formation des paires, l'établissement du territoire et la période de ponte, c'est-à-dire quand tous les oiseaux sont présents et le plus facile à compter. Les estimations révisées des populations estivales pour les échassiers néarctiques hivernant dans l'Ancien Monde sont de 20 à 200 p. cent plus élevées que les estimations précédentes.