Pelagic Fish and the Ecological Impact of the Modern Fishing Industry in the Barents Sea
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic1248Mots-clés :
Animal behaviour, Animal distribution, Animal food, Animal growth, Animal migration, Animal population, Capelin, Environmental impacts, Extirpation, Fish larvae, Fisheries, Herrings, Marine ecology, Oceanography, Predation, Barents Sea, Norwegian SeaRésumé
L'écosystème formé par la mer de Barents et la mer de Norvège est peuplé par deux importants stocks de poissons pélagiques, le hareng norvégien qui se reproduit au printemps et le capelan de la mer de Barents. Le stock de hareng se nourrit dans la zone hautement productive du front polaire dans l'ouest de la mer de Norvège, et fraie sur la côte norvégienne. Les larves sont transportées dans la mer de Barents, où elles passent de deux à quatre ans au début de leur vie. Le stock de capelan passe toute sa vie dans la mer de Barents, frayant le long des côtes méridionales et se nourrissant dans les zones riches en éléments nutritifs situées dans les parties septentrionales de la mer. Au cours des années 1960, le stock de hareng a presque été décimé en raison de l'effet combiné de la surpêche et des conditions environnementales. Ce stock est maintenant en train de se renouveler. Lorsqu'on a cessé de pêcher le hareng, la pêche au capelan a connu un essor considérable et, dans les années 70, ce poisson a soutenu une importante industrie de pêche. Au milieu des années 80, la taille du stock de capelan a décliné subitement pour atteindre un très bas niveau. Les facteurs en cause étaient le manque de renouvellement, un faible taux de croissance individuelle, une mortalité naturelle élevée, et, durant la dernière phase, une haute mortalité due à la pêche. Le manque de renouvellement était probablement dû à la prédation exercée par certaines classes abondantes de harengs de 83 à 85. Le faible taux de croissance était probablement dû à la rareté des organismes-proies, tandis que le taux élevé de mortalité du stock de capelan adulte était une conséquence de la prédation causée par d'abondantes classes annuelles de morues durant cette même période. Après avoir récupéré entre 1989 et 1991, le stock de capelan s'est de nouveau effondré au cours des années 92-93. Les raisons en étaient les mêmes que celles de l'effondrement des années 1980, sauf que la pêche n'était pas un facteur en cause.
Mots clés: mer de Barents, écologie, pêcheries, capelan, hareng, morue polaire