The Agricultural Potential of Northwestern Canada and Alaska and the Impact of Climatic Change
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic1280Mots-clés :
Agriculture, Climate change, Climatology, Soils, Alaska, Canadian Arctic, Middle NorthRésumé
Des études sur le changement climatique ont révélé que la sécheresse pourrait s'aggraver dans le sud de Prairies canadiennes et entraîner une migration vers le nord des zones de production agricole. Pour vérifier cette hypothèse, on a regroupé les sols arables du nord-ouest du Canada (situés à peu près au nord et à l'ouest du 55e degré de latitude nord et du 110e degré de longitude ouest) et de l'Alaska pour en évaluer les aptitudes agricoles. La région à l'étude a été répartie en plusieurs sous-régions ou zones principales de sols (ZPS) dont on a déterminé, à l'aide des prospections pédologiques existantes, les aptitudes à l'agriculture. Ces prospections révèlent qu'une superficie de plus de 57 millions d'hectares de terre potentiellement cultivable pourrait servir à la culture de plantes annuelles ou à la paissance de plantes fourragères vivaces selon les critères d'évaluation des sols de classe 1 à 5 de l'Inventaire des terres du Canada (ITC). On a évalué séparément les restrictions climatiques de chaque ZPS au moyen du Logiciel de classification climatique. On a ensuite appliqué ces restrictions aux 57 millions d'hectares de terre potentiellement cultivable susmentionnés. Selon cette opération, la superficie en question entre dans la grande classe climatique 5, limitée principalement par la chaleur; il a donc fallu la réduire à 39,2 millions d'hectares. On a ensuite évalué l'effet d'un changement climatique (le double de la concentration de CO2) sur cette superficie à l'aide des données climatiques produites par le Modèle de circulation atmosphérique à l'échelle mondiale du Centre climatologique canadien. Ces données révèlent une grande amélioration des possibilités du climat pour l'agriculture, qui devient beaucoup plus chaud et un peu plus sec. La superficie entre alors dans la classe climatique 3 et 55,3 millions d'hectares de terre arable deviennent alors potentiellement accessibles dans la région à l'étude.
Mots clés : changement climatique, agriculture, sol, évaluation des ressources, nord-ouest du Canada, Alaska