Temporal and Dietary Reconstruction of Past Aleut Populations: Stable- and Radio-Isotope Evidence Revisited
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic3329Mots-clés :
Paléo-Aléoutes, Néo-Aléoutes, Hrdlicka, caverne d’inhumation de Kagamil, caverne d’inhumation de Ship Rock, tertre de Chaluka, île Umnak, Aléoutes de l’Est, chimie des isotopes stables du carbone, chimie des isotopes stables de l’azote, collagène osseuxRésumé
Une étude récente réalisée au moyen d’un accélérateur pour la datation par le carbone 14 visant des dépouilles mortelles d’Aléoutes de l’Est recueillies par Ales Hrdlicka dans les années 1930 vient contredire son affirmation de longue date selon laquelle le peuple néo-aléoute brachycrâne, se déplaçant vers l’ouest le long de l’arc insulaire vers l’an 1000 BP, a remplacé la population paléo-aléoute dolichocrâne. La datation par le carbone 14 pour les individus paléo-aléoutes variait environ entre 3400 et 400 cal. BP, ce qui recouvrait toute la durée temporelle de l’étude et indiquait que les Paléo-Aléoutes ont coexisté avec les Néo-Aléoutes dans la région visée par l’étude d’environ 1000 AD jusqu’au XVIe siècle avancé. Peu après la publication de cette étude, l’établissement responsable de la conservation a signalé aux auteurs qu’un petit nombre d’erreurs de catalogage avaient été décelées relativement à la catégorie crânienne. Les corrections qui ont été subséquemment apportées aux catégories crâniennes se sont trouvé à renforcer les caractéristiques de typification temporelle de cet ensemble de données. Les pratiques mortuaires de même que les caractéristiques génétiques et alimentaires ont également permis de distinguer les Paléo-Aléoutes des Néo-Aléoutes. La chimie des isotopes stables de leurs alimentations indique que les Néo-Aléoutes dépendaient de taxons marins de niveau trophique plus élevé que les Paléo-Aléoutes et, au sein de cette catégorie de taxon, qu’ils dépendaient davantage de pinnipèdes extracôtiers que côtiers.