Comprendre les fonctions sociales de l’automutilation non suicidaire chez les adolescents vivant dans des communautés

Auteurs-es

  • Andrea R. Brooks

Mots-clés :

Counsellor Education, Theory, Applied Practice

Résumé

Le présent article a pour objet de fournir aux cliniciens un aperçu des diverses fonctions sociales de l’automutilation non suicidaire en lien avec la récente littérature interculturelle, au fin ultime de favoriser la planification efficace du traitement.  On y présente des éléments de preuve à l’appui de la théorie sociale de Nock (2008) sur l’automutilation non suicidaire, qui indiquent que l’automutilation sert de moyen de communication, souvent en lien avec des milieux peu réceptifs ou des déficits de compétence.  Selon d’autres éléments de preuve présentés, l’automutilation sert de moyen d’éviter des tâches indésirables ou d’accroître le sentiment d’appartenance au groupe et de proximité dans les relations.  Bien que les médias puissent influencer l’automutilation, la relation est complexe et reste confuse.  À la lumière des observations décrites, les praticiens devraient aborder les déficits de compétence, l’inclusion des membres de la famille dans le traitement, l’examen du rôle d’internet et son lien avec l’automutilation, et l’élaboration d’une réponse professionnelle appropriée afin de réduire les risques de contagion.

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Publié-e

2015-10-28

Comment citer

Brooks, A. R. (2015). Comprendre les fonctions sociales de l’automutilation non suicidaire chez les adolescents vivant dans des communautés. Revue Canadienne De Counseling Et De psychothérapie, 49(4). Consulté à l’adresse https://dev.journalhosting.ucalgary.ca/index.php/rcc/article/view/61086

Numéro

Rubrique

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