The Annual Migration Cycle of Emperor Geese in Western Alaska

Auteurs-es

  • Jerry W. Hupp
  • Joel A. Schmutz
  • Craig R. Ely

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4

Mots-clés :

péninsule de l’Alaska, îles Aléoutiennes, Chen canagica, oie empereur, migration, télémétrie par satellite, delta Yukon-Kuskokwim

Résumé

La plupart des oies empereurs (Chen canagica) nichent dans une étroite région côtière du delta Yukon-Kuskokwim (DYK), dans l’ouest de l’Alaska. Cependant, l’hiver, leur répartition hivernale s’étend sur plus de 3000 km, depuis l’île de Kodiak, en Alaska, jusqu’aux îles Commander, en Russie. Nous avons apposé à 53 oies empereurs femelles adultes du DYK des transmetteurs satellites en 1999, 2002 et 2003 dans le but d’examiner si la chronologie de la migration ou l’utilisation des habitats saisonniers différaient chez les oiseaux qui hivernaient dans des régions différentes. Les femelles dont la migration se faisait sur des distances assez courtes (de 650 à 1010 km) entre le DYK et les lieux d’hivernage du côté sud de la péninsule de l’Alaska contournaient les haltes migratoires de la côte de la mer de Béring de la péninsule de l’Alaska ou s’en servaient pendant de plus courtes périodes (moyenne = 57 jours) que les oiseaux dont les migrations étaient plus longues (de 1600 à 2 640 km) vers les îles Aléoutiennes de l’Ouest (moyenne = 97 jours). Les migrants de la péninsule de l’Alaska passaient plus de jours aux lieux d’hivernage (moyenne = 172 jours, 95 % IC : 129–214 jours) que les migrants des îles Aléoutiennes de l’Ouest (moyenne = 91 jours, 95 % IC : 83–99 jours). Les oiseaux dont la migration se faisait de 930 à 1 610 km vers les îles Aléoutiennes de l’Est passaient des intervalles intermédiaires aux haltes migratoires de l’automne (moyenne = 77 jours) et aux aires d’hivernage (moyenne = 108 jours, 95 % IC : 95–119 jours). Les dates de retour au DYK ne différaient pas chez les oiseaux qui hivernaient dans des régions différentes. Les haltes migratoires côtières de la péninsule de l’Alaska pourraient revêtir une importance particulière à l’automne, en ce sens qu’elles permettent aux migrants des Aléoutiennes de se préparer physiologiquement à la migration de longue distance menant aux lieux d’hivernage, et le printemps, elles permettent aux oies empereurs qui migrent sur diverses distances d’atteindre des degrés de condition comparables avant la nidification.

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Publié-e

2009-03-01

Numéro

Rubrique

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