Foraging Behaviours and Diets of Wolves in the Queen Maud Gulf Bird Sanctuary, Nunavut, Canada

Auteurs-es

  • Nathan Wiebe
  • Gustaf Samelius
  • Ray T. Alisauskas
  • Jason L. Bantle
  • Christoffer Bergman
  • Robert de Carle
  • Christopher J. Hendrickson
  • Alain Lusignan
  • Kimberley J. Phipps
  • Jason Pitt

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic171

Mots-clés :

loups, Canis lupus, comportement de recherche de nourriture, Refuge d’oiseaux du golfe Reine-Maud, oiseaux migrateurs, vulnérabilité des proies

Résumé

Souvent, les modèles de prédation sont le reflet de l’abondance et de la répartition des proies, bien que des facteurs tels que la vulnérabilité et la facilité de capture des proies exercent également une influence sur ces modèles. Les loups (Canis lupus) font principalement la prédation d’ongulés quasiment à la grandeur de leur parcours, quoique d’autres sources de nourriture puissent également être importantes selon les endroits et les saisons. Nous avons recouru à l’observation directe des loups et à l’examen des excréments pour déterminer les comportements de recherche de nourriture et les régimes alimentaires des loups du Refuge d’oiseaux du golfe Reine-Maud, au Nunavut, Canada. Nous nous sommes particulièrement intéressés à la manière dont les loups se servaient des oiseaux (surtout les oies, Chen spp.) qui nidifiaient en grands nombres et faisaient partie de colonies denses au refuge. Le caribou (Rangifer tarandus), qui se retrouvait dans 65 % de tous les excréments, et les oiseaux de proie, qui se trouvaient dans 29 % des cas, constituaient les sources de nourriture les plus courantes des excréments. Ces tendances ont d’ailleurs été confirmées par les observations de comportement. Cette étude nous a permis de constater que le caribou représentait la principale proie des loups du Refuge d’oiseaux du golfe Reine-Maud, mais que les loups profitaient aussi de sources de nourriture vulnérables et abondantes selon les saisons, comme les oiseaux migrateurs, surtout vers la fin de l’été lorsque les canards et les oies ne pouvaient pas voler pendant la mue annuelle des rémiges.

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Publié-e

2009-11-24