Polar Bear Maternal Den Habitat in the Arctic National Wildlife Refuge, Alaska
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic361Mots-clés :
photographie aérienne, Réserve faunique nationale de l’Arctique, habitat des tanières, parturition, interprétation de photo, ours polaire, Ursus maritimusRésumé
Les ours polaires (Ursus maritimus) mettent bas au beau milieu de l’hiver dans des tanières de glace et de neige. Les ours polaires des tanières qui sont la cible de dérangements occasionnés par l’être humain peuvent abandonner leur tanière avant que leurs petits ne soient prêts à survivre les rigueurs de l’hiver de l’Arctique. Puisque la plaine côtière arctique de l’Alaska renferme de grandes possibilités sur le plan pétrolier et comprend des champs pétrolifères mis en valeur ou dont la mise en valeur est planifiée, la répartition des tanières d’ours polaires sur la plaine revêt de l’intérêt chez les gestionnaires des terres. Par conséquent, dans le cadre d’une étude portant sur les habitats des tanières tout le long de la côte arctique de l’Alaska, on a examiné des photographies aériennes de haute résolution (n = 1655) portant sur une superficie de 7994 km2 de la plaine côtière faisant partie de la Réserve faunique nationale de l’Arctique (la Réserve), puis on a cartographié 3621 km d’habitats de berges propices à l’établissement de tanières. Ces habitats étaient répartis de manière uniforme et représentaient 0,29 % (23,2 km2) de la plaine côtière entre la rivière Canning et la frontière canadienne. L’échantillonnage des données de terrain suggérait qu’on avait correctement repéré 91,5 % des habitats de tanières de berges sur la plaine côtière de la Réserve. Le fait de connaître la répartition de ces habitats favorisera une bonne gestion de l’activité humaine et permettra de déranger les ours polaires le moins possible dans leurs tanières maternelles.