Combining Research and Education: Bioclimatic Zonation along a Canadian Arctic Transect
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic601Mots-clés :
zones bioclimatiques, végétation de l’Arctique canadien, circumpolaire, cours d’écologie sur le terrain, cartographie, zonationRésumé
Des chercheurs et des étudiants de cinq pays ont combiné recherche et éducation dans une étude portant sur la zonation bioclimatique le long d'un transect de l'Arctique canadien, allant de l'île Amund Ringnes et de l'île d'Ellesmere au nord, au camp de recherche du lac Daring situé en bordure sud de la toundra au Nunavut (Canada). On a tenu compte de trois besoins majeurs dans la science de l'Arctique, soit ceux: 1) d'intégrer l'éducation et la recherche; 2) d'offrir aux étudiants de premier cycle des expériences sur le terrain, et 3) de promouvoir la collaboration internationale. On décrit cinq sous-zones à l'intérieur de la zone de toundra de l'Arctique. Les sous-zones sont définies par la végétation typique des milieux à régime d'humidité constant à basse altitude ainsi que par la forme de croissance dominante dans ces habitats. Les limites des sous-zones correspondent aux limites septentrionales de plusieurs espèces de plantes ligneuses ayant des formes de croissance particulières verticales ou procombantes, et en fin de compte à la limite septentrionale des espèces de plantes ligneuses. Les cinq sous-zones (A-E), établies du nord au sud, sont caractérisées par une forme de croissance dominante: A) herbe non graminéenne en coussinet; B) arbuste nain déprimé; C) arbuste nain semi-déprimé; D) arbuste nain dressé, et E) arbuste.