Sustainability of High Arctic Ponds in a Polar Desert Environment

Auteurs-es

  • Anna Abnizova
  • Kathy L. Young

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic648

Mots-clés :

hydrologie de l’Arctique, changement climatique, connectivité, milieu humide à faible gradient, durabilité

Résumé

Les milieux humides de l’Arctique sont sensibles aux changements climatiques continus, tel que l’atteste la perte récente de lacs et d’étangs du sud de l’Alaska, de la Sibérie et du nord de l’île d’Ellesmere, au Canada. À l’heure actuelle, il faut obtenir une meilleure idée des mécanismes à la source de ces pertes ou à la source de la persistance des étangs. Afin de mieux comprendre et de quantifier les processus hydrologiques qui entraînent la durabilité ou la disparition des étangs de l’Extrême arctique, une étude détaillée a été réalisée au cours des étés 2005 et 2006 à l’île Somerset, au Nunavut (72˚43' N, 94˚15' O). À quatre étangs situés dans trois grandes zones géomorphologiques (côtière, roche de fond et terrain glaciaire, ce qui comprend plateaux et moraines), on a utilisé un cadre de référence de bilan hydrique quantifiant les gains, les pertes et le stockage d’eau. La quantité de couverture de neige initiale exerçait une influence sur le modèle de niveau d’eau pendant la saison d’été. Les fortes accumulations de neige en fin d’hiver dans la profonde roche de fond des étangs donnaient lieu à un important stockage initial de l’eau et à la durabilité saisonnière malgré des conditions climatiques variables et un substrat grossier, ce qui favorisait l’écoulement en-dessous de la surface. La connectivité à un cours d’eau drainant une zone plus élevée et un lit de neige tardif et fondant situé tout près a permis au petit étang de la moraine de maintenir des niveaux d’eau stables au cours des deux années. Les sols sableux typiques des étangs de la côte et du plateau favorisaient le suintement et la perte d’eau en-dessous de la surface, ce qui a mené à la dessiccation de ces étangs pendant les périodes sèches. Les pertes latérales d’eau de l’étang côtier étaient rehaussées par la présence d’une gélivure de pente descendante qui formait un gradient hydraulique prononcé dans l’étang. D’importantes chutes de neige initiales et une pluie considérable ont pour effet de maintenir les niveaux d’eau des étangs, mais pendant les années où les chutes de neige sont faibles et où les conditions sont sèches, les étangs sont susceptibles de disparaître à moins qu’il n’existe une gamme de liaisons hydrologiques fiables.

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Publié-e

2010-03-22

Numéro

Rubrique

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