The Harvest of Beluga Whales in Canada's Western Arctic: Hunter-based Monitoring of the Size and Composition of the Catch
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic687Mots-clés :
bélouga, estuaire du Mackenzie, Paulatuk, surveillance de la chasse, mer de Beaufort, composition des prises, âge, croissance, longueur standardRésumé
Des programmes de surveillance du bélouga gérés par les chasseurs et mis en oeuvre dans le delta du Mackenzie depuis 1973 et dans la région de Paulatuk (Territoires du Nord-Ouest) depuis 1989, ont abouti à la collecte de données sur le nombre de baleines blanches prélevées et sur l'efficacité des expéditions de chasse. Depuis 1980, on a également collecté des données sur la longueur standard, la largeur de la nageoire caudale, le sexe et l'âge des bélougas ramenés à terre. Le nombre moyen de bélougas ramenés à terre chaque année était de 131,8 (écart-type 26,5, n = 1337) entre 1970 et 1979, de 124,0 (écart-type 23,3, n = 1240) entre 1980 et 1989, et de 111,0 (écart-type 19,0, n = 1110) entre 1990 et 1999. La population humaine s'est accrue durant cette même période. On estime à 189 le nombre annuel de bélougas prélevés sur le stock de la mer de Beaufort, y compris ceux ramenés à terre qui font partie des récoltes de l'Alaska. Le rapport des sexes des bélougas ramenés à terre depuis l'estuaire du Mackenzie était de 2,3 mâles pour 1 femelle. La moyenne d'âge était de 23,5 (47 groupes de couches de croissance [GCC]) pour les femelles (n = 80) et 24 (48 GCC) pour les mâles (n = 286). Plus de 92 p. cent d'un échantillonnage (n = 368) prélevé sur la récolte et dont l'âge avait été déterminé, consistait en des baleines blanches de 10 ans ou plus (20 GCC). Le taux de retrait est faible par rapport à la productivité maximale nette à laquelle on peut s'attendre de ce stock particulier. La présence continue d'individus âgés et de grande taille après des siècles de prélèvements, et le manque apparent de changements dans le nombre des prises et leur distribution d'âge au cours des dernières années permettent de conclure que le niveau actuel des prélèvements est durable.