Breeding Biology of Brant on Banks Island, Northwest Territories, Canada

Auteurs-es

  • Richard C. Cotter
  • James E. Hines

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic793

Mots-clés :

bernache bravant, Branta bernicla, biologie de la reproduction, réussite d’établissement du nid, productivité, île Banks, Territoires du Nord-Ouest

Résumé

Le nombre de bernaches cravants (Branta bernicla) dans la voie migratoire du Pacifique est relativement faible quand on le compare aux autres populations d'oies de l'Arctique, et il a diminué par rapport à ses niveaux historiques. On a peu de renseignements sur la bernache de l'île Banks, même si la taille de l'île et son emplacement dans l'Arctique canadien occidental pourraient en faire une aire de nidification importante pour cette espèce. En 1992 et 1993, on a consigné au moyen de relevés aériens la distribution des bernaches qui nichaient dans la moitié sud de l'île Banks, et on a effectué des études sur le terrain, là où se trouvaient les colonies, afin de consigner la chronologie de nidification et les paramètres de reproduction. En 1992, on a trouvé 10 colonies (n = 159 nids) et, en 1993, 42 colonies (y compris sept qui avaient été actives en 1992), ainsi que cinq nids solitaires (n = 514 nids). Deux tiers (67 p. cent) des sites de nidification accueillaient 10 nids ou moins. La plupart des colonies (36 sur 45) se trouvaient sur des îlots (moyenne = 248 m²) situés dans des lacs ou de grands étangs de l'île, tandis que le reste (n = 9) étaient situées sur la terre ferme près de nids actifs de harfangs des neiges (Nyctea scandiaca). En 1993, avec des températures en juin plus douces et une fonte nivale plus rapide qu'en 1992, la date moyenne du début de la couvée a été nettement plus hâtive (le 12 juin par rapport au 20 juin en 1992; p < 0,001) et la taille moyenne de la couvée a été nettement plus grande (3,8 par rapport à 3,5 en 1992; p = 0,02). Un index de productivité pour les 21 414 km² de la zone de relevés des deux années était beaucoup plus élevé en 1993 (1339 petits) qu'au cours du printemps très tardif de 1992 (347 petits). Le nombre de bernaches cravants adultes dans la zone des relevés était semblable dans les deux années, et la productivité plus faible en 1992 était surtout due à un nombre moindre de paires ayant fait un nid cette année-là. La taille plus petite de la couvée et le taux de réussite plus faible quant à l'établissement du nid pourraient aussi expliquer la baisse de productivité de 1992, mais ces effets paraissent secondaires. On n'a trouvé aucune corrélation entre la taille de la colonie et la taille de la couvée, le nombre moyen d'oisons éclos, ou le pourcentage de nids où la reproduction a réussi.

Téléchargements

Publié-e

2001-01-01