The Reproductive Biology of Rock Ptarmigan (<i>Lagopus mutus</i>) in the Central Canadian Arctic

Auteurs-es

  • Richard C. Cotter

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic906

Mots-clés :

reproduction, caractéristiques de l’ensemble de la biocénose, lagopède des rochers, Lagopus mutus, Territoires du Nord-Ouest

Résumé

Cet article fait état de la phénologie de la nidification, de la biologie de la reproduction et des taux de réduction naturelle à différents stades du cycle reproducteur d'une population de lagopèdes des rochers (Lagopus mutus) à Windy Lake (Territoires du Nord-Ouest) de 1987 à 1989. Au début de mai, les mâles se trouvaient sur le site de l'étude, pour la plupart en volées regroupant des dizaines et des centaines d'individus. Les femelles arrivaient deux à trois semaines plus tard, environ une semaine après que les mâles se soient éparpillés et aient établi leur territoire. Tous les mâles ont réussi à établir leur territoire, mais seulement 83 p. cent ont réussi à attirer une partenaire. Il n'y a eu aucune femelle non fécondée. Tous les mâles sauf un se sont révélés monogames. Le début de la ponte s'est produit à peu près au même moment, au sein d'une même année et d'une année à l'autre, commençant peu après que la couverture de neige ait reculé de plus de 50 p. cent (début juin). Le début de la ponte et la taille des couvées n'étaient pas corrélés avec le poids corporel d'avant la couvaison ni avec la corde de l'aile des femelles. La plupart (71 p. cent) des femelles qui ont abandonné le nid, ou dont le premier nid a été pillé durant la ponte, ont effectué une ponte de remplacement. Ce phénomène était cependant rare une fois que la couvaison avait débuté. La taille des couvées des premiers nids (moyenne de 8,7) était sensiblement plus grande que celle des nids de remplacement (moyenne de 5,0). Une année, les adultes ont pondu des couvées plus importantes que les individus d'un an; cela n'a cependant pas résulté en un meilleur taux d'envol pour les couvées des adultes que pour celles des oiseaux d'un an. Toutes années confondues, le taux de réussite pour les individus d'un an était comparable à celui des adultes: la proportion des tout premiers nids qui ont produit des oiseaux qui ont pu s'envoler était de 0,56 pour les femelles d'un an et de 0,55 pour les femelles adultes. De toutes les femelles qui avaient commencé à nicher à Windy Lake en 1988 et 1989, 53 p. cent ont pu produire une couvée qui a réussi son envol. La prédation était la cause principale des échecs complets dans la nidification. La prédation de la couvée était la cause principale des échecs (72 p. cent), suivie par la déprédation de la femelle (24 p. cent) et la prédation des petits (4 p. cent).

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Publié-e

1999-01-01

Numéro

Rubrique

Articles