Magnitude and Sources of Sediment Input to the Mackenzie Delta, Northwest Territories, 1974-94
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic1053Mots-clés :
delta du Mackenzie, charges solides, cours d’eauRésumé
On a procédé à l'analyse de données hydrométriques et sédimentaires recueillies par Environnement Canada dans le bassin du Mackenzie de 1974 à 1994 afin d'obtenir une estimation détaillée de l'apport solide au delta du Mackenzie, en se fondant en grande partie sur des équations de calibrage des sédiments. L'apport sédimentaire annuel moyen au delta est évalué à 128 millions de tonnes (Mt), dont 4 Mt environ consistent en matériaux sableux charriés par le fleuve lui-même. La majorité de l'apport de ces sédiments (plus de 99 p. cent) au delta a lieu durant la période allant de mai à octobre, les mois d'apport maximal étant mai (27 p. cent), juin (36 p. cent) et juillet (19 p. cent). Environ 17 p. cent de la charge solide à particules fines vient de la rivière Peel et le reste du Mackenzie. Le cours d'eau qui, à lui seul, apporte la plus grosse contribution à la charge de ruissellement du Mackenzie (103 Mt) est la rivière Liard (41 Mt). L'estimation préliminaire de l'apport combiné des autres affluents sur la rive ouest est d'environ 36 Mt, bien que ce chiffre soit probablement trop bas. En utilisant la méthode de calibrage des sédiments (comparée à l'intégration temporelle durant les mois où l'on peut procéder à un échantillonnage assez fréquent), la précision de ces estimations est d'environ 10 p. cent pour les moyennes mensuelles de charge solide et d'environ 5 p. cent pour la moyenne annuelle de charge solide pour la période d'étude allant de 1974 à 1994. Il est plus difficile d'établir le degré de précision absolue des estimations de charge solide quand on sait que les données sur le débit publiées pour les stations deltaïques de débit entrant ont la réputation d'être beaucoup moins fiables pour la débâcle de printemps que pour les autres périodes de l'année.