Spatial and Temporal Patterns in Arctic Fox Diets at a Large Goose Colony
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic1064Mots-clés :
renard arctique, Alopex lagopus, régime alimentaire, mise en réserve de nourriture, refuge d’oiseaux du golfe Reine-Maud, oie de Ross, Chen rossii, petite oie des neiges, Chen caerulescensRésumé
On a étudié le régime alimentaire du renard arctique (Alopex lagopus) associé à une vaste colonie nicheuse de petites oies blanches et d'oies de Ross dans le centre de l'Arctique canadien. Du 15 mai au 5 août 1994, et du 18 mai au 7 août 1995, on a examiné le régime alimentaire du renard arctique en utilisant la fréquence de l'occurrence de restes de proies dans les crottes. La plupart (n = 792 sur 817, ou 97 p. cent) ont été recueillies sur les sites des terriers. Les crottes des renards dont le terrier se trouvait à l'intérieur de la colonie d'oies contenaient plus souvent des oeufs que celles des renards dont le terrier était situé en dehors de la colonie et qui dépendaient plus des petits mammifères. Les renards se montraient opportunistes dans leurs habitudes alimentaires, l'utilisation des proies étant liée au cycle nicheur des oies et coïncidant avec des périodes d'abondance d'oeufs, d'oies et d'oisons. Toutefois, les régimes alimentaires au printemps, c'est-à-dire avant l'arrivée des oies, reflétaient l'importance pour les renards de Karrak Lake des réserves d'oies et d'oeufs de l'été précédent. On suggère que de fortes augmentations dans les populations nicheuses de la petite oie blanche et de l'oie de Ross pourraient avoir des retombées bénéfiques à grande échelle sur les populations de renards arctiques.