Changes in Driftwood Delivery to the Canadian Arctic Archipelago: The Hypothesis of Postglacial Oscillations of the Transpolar Drift

Auteurs-es

  • Arthur S. Dyke
  • John England
  • Erk Reimnitz
  • Hélène Jetté

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1086

Mots-clés :

bois flotté, courant transpolaire, circulation de Beaufort, glace de mer, courants océaniques

Résumé

Il semble qu'il n'y ait pas de bois flotté dans la circulation de Beaufort mais qu'on en trouve en abondance dans certaines parties du courant d'impulsion transpolaire, qui traverse l'océan Atlantique depuis la mer des Tchouktches jusqu'au voisinage du nord-est du Groenland. Près de 300 datations au carbone 14 effectuées sur du bois flotté datant de l'holocène et provenant de l'archipel Arctique canadien mettent en évidence deux régions qui possèdent un passé divergent quant à l'incursion de bois flotté: la région que peut atteindre le bois transporté dans la baie de Baffin par le courant groenlandais oriental, et le reste de l'archipel, qui reçoit le bois en provenance de l'océan Arctique. Nous avançons l'hypothèse que, quand le courant transpolaire était défléchi vers l'ouest le long de la partie septentrionale du Groenland, il y avait un fort apport de bois dans l'archipel Arctique canadien; quand le courant transpolaire passait en sa totalité par le détroit de Fram pour rejoindre le courant groenlandais oriental, peu de bois, sinon aucun, atteignait la plupart de l'archipel, un peu étant cependant acheminé dans la baie de Baffin via le courant groenlandais occidental. Un courant transpolaire divisé amenait du bois aux deux régions. L'historique des incursions régionales de bois flotté révèle l'existence de nombreux maxima et minima que peut expliquer cette hypothèse. Le rapport du bois provenant de Larix à celui provenant de Picea transporté dans l'archipel Arctique canadien a aussi évolué au cours du temps. Cela peut indiquer une variation dans la contribution provenant de Russie par rapport à celle provenant d'Amérique du Nord, ce qui, à son tour, peut révéler un mélange variable de bois durant le parcours. Les trajets inférés de la décharge du courant transpolaire ont été apparemment stables durant des périodes allant de plusieurs millénaires à des siècles, voire des décennies. Le dernier grand changement est, dans l'ensemble, corrélé à l'arrivée de la néoglaciation. Les variations dans le trajet et la puissance du courant transpolaire pourraient avoir d'importantes conséquences océanographiques et climatiques en aval dans l'océan Atlantique Nord.

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Publié-e

1997-01-01

Numéro

Rubrique

Articles