Effects of Arctic Alaska Oil Development on Brant and Snow Geese
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic1096Mots-clés :
bernache cravant, Branta bernicla, oie des neiges, Chen caerulescens, exploitation pétrolière, Alaska, évaluation environnementale, prédation, nutritionRésumé
La bernache noire (Branta bernicla nigricans) et la petite oie des neiges (Chen c. caerulescens) nichant dans les champs pétrolifères de l'Alaska ou à proximité pourraient être affectées par des actes reliés à l'exploitation pétrolière, tels que le déversement d'agents de pollution, les modifications à la toundra de surface, la création de bassins, et par l'activité humaine. Ces interventions pourraient affecter les oies de façon directe (p. ex., par le biais de déversements de pétrole) ou indirecte (p. ex., en modifiant l'approvisionnement alimentaire ou les populations de prédateurs). Jusqu'à l'heure actuelle, les études ne montrent pas de changements dans la distribution, l'abondance ou la reproduction de ces oies, dont la cause puisse être clairement attribuée à l'exploitation; dans les champs pétrolifères, le nombre d'oies et leur augmentation ont surtout réagi, comme ailleurs, au climat et à la prédation. Quand la fonte des neiges printanière a lieu plus tard que d'habitude, les oiseaux retardent la ponte ou s'abstiennent de pondre, ce qui entraîne moins d'augmentation. La prédation par le renard arctique (Alopex lagopus), le goéland bourgmestre (Larus hyperboreus) et le grizzli (Ursus arctos) entraîne parfois d'importantes pertes d'oeufs et d'oisons, et on a également observé des cas de prédation par le corbeau (Corvus corax). Des modifications climatiques (microclimat) reliées à l'exploitation et la perte d'aires d'alimentation ne concernent qu'un faible pourcentage du total des zones utilisées traditionnellement, et les populations d'oiseaux n'ont probablement pas été affectées par ces changements. Quelques études et observations suggèrent que la mise en valeur a fait augmenter les populations locales de certains prédateurs, mais on ne sait pas si le niveau de prédation de l'oie qui en a résulté était plus élevé qu'il ne l'aurait été en l'absence de la mise en valeur; on recommande que le mécanisme de ces retombées potentielles soit étudié plus à fond.