Plant Communities of Archaeological Sites, Abandoned Dwellings, and Trampled Tundra in the Eastern Canadian Arctic: A Multivariate Analysis
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic1192Mots-clés :
culture de Thulé, phytoarchéologie, Extrême-Arctique, dommages dus au piétinement, perturbation anthropique, formes de croissance, ordinationRésumé
Les écosystèmes terrestres arctiques soumis à une perturbation anthropique ne retournent que lentement - lorsqu'ils le font - à leur état initial. Des études faites sur des établissements abandonnés dans trois îles de l'archipel Arctique canadien oriental ont permis de constater des ressemblances frappantes entre les établissements humains contemporains et anciens en ce qui concerne leurs effets sur la végétation et les sols de la toundra. Les procédures d'ordination portant sur 240 quadrats ont montré que les communautés végétales des habitations d'hiver de Thulé (v. 800 BP) situées dans le nord de l'île Devon et le sud de l'île Cornwallis, sont similaires au plan de la flore aux prairies piétinées par l'homme v. 1969 dans le nord-est de la terre de Baffin. Des comparaisons établies à partir de documentation réalisée sur d'autres sites nord-américains dans le Bas-Arctique révèlent des constatations similaires. L'implication est que la flore souffreteuse de l'Arctique possède un nombre limité d'espèces capables de réagir aux perturbations, et que les endroits perturbés anthropiquement pourraient demeurer tels quels très longtemps.