Erosion of the Geodetic Hills Fossil Forest, Axel Heiberg Island, Northwest Territories

Auteurs-es

  • C. Bigras
  • M. Bilz
  • D.W. Grattan
  • C. Gruchy

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic1258

Mots-clés :

Creep, Environmental impacts, Environmental protection, Erosion, Fossil forests, Management, Natural area preservation, Parks, Soils, Tourist trade, Wind erosion, Axel Heiberg Island, Nunavut, Geodetic Hills

Résumé

Des études sur l'érosion de la forêt fossile des collines géodésiques du côté est de l'île Axel Heiberg dans les Territoires du Nord-Ouest ont révélé que l'érosion éolienne était d'en moyenne 1,3 cm au cours de la période allant de 1988 à 1992. Le bois et la couche de feuilles mortes fossiles ont tendance à sécher s'ils sont exposés aux éléments, ce qui aboutit au retrait et à la fragmentation - parfois en moins d'un an. Le gel, en particulier aux limites des polygones, comprime et disloque les strates fossilifères de façon répétée. L'érosion hydrique se produit sous forme de rigoles sur les pentes des collines. La solifluxion déloge les sédiments de surface sur les pentes des collines à une vitesse de 6 à 45 cm par an. Au cours des dernières années, la perturbation physique des souches, des troncs d'arbre et du tapis forestier a été causée principalement par les humains: piétinement et excavation du site, survols et atterrissages des hélicoptères. Les processus naturels - y compris le vent, le gel et dégel, les précipitations et le déplacement des animaux - causent également des dommages. En 1992, 62 souches consignées dans le relevé de 1988 (environ 10 p. cent du total) n'ont pu être retrouvées. On a de la difficulté à expliquer cet écart, car on sait que quelques souches seulement ont été enlevées par les chercheurs pour effectuer leurs travaux, et il semble peu probable (bien que ce soit possible) que d'autres souches aient été enlevées par des visiteurs inconnus. Il se peut que certaines des souches «absentes» soient toujours présentes, mais la perturbation des sédiments de surface causée par des excavations scientifiques ou l'accrétion éolienne fait qu'elles sont impossibles à retracer. Des souches résiduelles ont peut-être tout simplement été détruites par les éléments durant les périodes entre les relevés, et finalement, certaines des pertes peuvent être expliquées par des erreurs dans le relevé initial. Vu que la conservation est importante à la fois pour l'interprétation scientifique à long terme et pour l'accès du public, le site devrait être mieux géré. Les auteurs recommandent que la gestion en soit remise au Service canadien des parcs, en tant qu'annexe à la réserve de parc national de l'île-d'Ellesmere.

Mots clés: forêt fossile, île Axel Heiberg, bois, couche de feuilles mortes, érosion, conservation

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Publié-e

1995-01-01