Range Selection by Semi-Domesticated Reindeer (<i>Rangifer tarandus tarandus</i>) in Relation to Infrastructure and Human Activity in the Boreal Forest Environment, Northern Finland

Auteurs-es

  • Marja Anttonen
  • Jouko Kumpula
  • Alfred Colpaert

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4075

Mots-clés :

Rangifer tarandus tarandus, renne semi-domestiqué, troupeau de rennes, infrastructure, activité humaine, perturbation humaine, évitement, analyse compositionnelle, poursuite GPS

Résumé

Au cours des dernières décennies, la quantité d’infrastructures et d’activités humaines s’est accrue dans les latitudes nordiques. Bien que les incidences du développement humain sur le renne sauvage et le caribou aient été examinées à grande échelle, ses incidences sur le renne semi-domestiqué et sur le domaine vital du renne sont toujours mal comprises. Nous avons étudié la manière dont sept activités humaines différentes (centres de population, bâtiments, routes principales, routes forestières, pistes de motoneige, pistes de ski et zones d’exploitation aurifère) exercent une influence sur la sélection du domaine du renne semi-domestiqué dans la partie finlandaise de la Laponie du nord à l’aide de données de poursuite obtenues au moyen d’un GPS apposé à 29 rennes femelles. Les données ont été analysées au moyen d’une analyse compositionnelle fondée sur deux échelles spatiales (la sélection du domaine vital et la sélection à l’intérieur du domaine vital) et sur trois périodes saisonnières (début de l’hiver, fin de l’hiver et été-automne). Les résultats ont indiqué que pendant l’hiver, le renne évitait dans la plus grande mesure du possible presque toutes les activités humaines étudiées quand il choisissait son domaine vital (dans le cas des routes forestières, le sens de l’effet n’était pas clair), mais à l’été et à l’automne, seulement certaines de ces activités revêtaient de l’importance. À l’intérieur des domaines vitaux sélectionnés, le pâturage utilisé par le renne semble moins sensible à l’infrastructure et à l’activité humaine, probablement parce que le renne était capable d’éviter ces perturbations anthropogéniques au niveau supérieur de la sélection de l’habitat. La grandeur de la zone cumulative potentielle touchée par l’infrastructure variait s’une saison à l’autre entre 27,5 % et 39,0 % de l’aire étudiée lorsque calculée en fonction de la sélection du domaine vital, et entre 7,2 % et 20,3 % lorsque calculée en fonction de la sélection de l’intérieur du domaine vital. C’est à la fin de l’hiver que le renne évitait le plus possible l’infrastructure pour ce qui est des deux échelles de sélection du domaine vital, tandis que c’est au début de l’hiver que le renne faisait le moins d’évitement dans le cas de la sélection du domaine vital, et à l’été dans le cas de la sélection de l’intérieur du domaine vital. Les incidences cumulatives de diverses activités humaines sur la valeur d’utilisation des domaines vitaux du renne devraient être prises en considération dans le cadre de la planification de nouvelles exploitations d’utilisation des terres dans les zones où les formations de troupeaux de rennes sont importantes.

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Publié-e

2011-03-09

Numéro

Rubrique

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