The Ecology of Atlantic Cod (<i>Gadus morhua</i>) in Canadian Arctic Lakes
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4095Mots-clés :
morue franche des lacs, cannibalisme, Arctique, lacs méromictiques, comparaisons de croissance, comparaisons de facteurs de conditions, comparaisons de régimes alimentairesRésumé
L’étendue des conditions limnologiques qui soutiennent les populations de morue franche dans les lacs méromictiques de l’Arctique est reconnue pour être relativement restreinte. La mesure dans laquelle les différences caractérisant ces conditions a une incidence sur l’état et la croissance des morues n’est pas connue, particulièrement en ce qui a trait à la disponibilité de proies allochtones et autochtones. Nous avons comparé les mesures des conditions de trois populations de morues de l’île de Baffin, au Nunavut, dans le but d’évaluer leur relation avec les différences caractérisant des paramètres d’habitat susceptibles d’être importants. Nous avons également comparé des données s’étendant sur deux décennies (lac Ogac) à cinq décennies (lac Qasigialiminiq) pour évaluer la mesure dans laquelle les facteurs naturels et anthropogéniques pourraient avoir une incidence sur ces populations. En général, le taux de croissance et la longueur asymptotique ont tendance à être élevés dans les situations de cannibalisme intense de même que lorsque les espèces de proies de rechange sont relativement abondantes. Les caractéristiques des habitats biotiques et abiotiques au lac Ogac semblent relativement stables depuis les années 1950, bien que l’abondance d’oursins semble avoir diminué, ce qui pourrait expliquer l’observation selon laquelle le cannibalisme a doublé. La grosseur moyenne de la morue prise à la ligne au lac Qasigialiminiq a diminué d’environ 10 centimètres ces20 dernières années.