Effects of an Arctic Fox Visit to a Low Arctic Seabird Colony
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4120Mots-clés :
renard arctique, Alopex lagopus, changement climatique, Bas-Arctique, tendances caractérisant la glace de mer, guillemots, oiseaux de merRésumé
La visite d’un renard arctique (Alopex lagopus) à l’île Funk, Terre-Neuve, en 2009 a eu des incidences négatives sur la reproduction de cinq des neuf espèces reproductrices d’oiseaux de mer. Les espèces qui nichent dans des terriers (macareux moine Fratercula arctica) ou sur le sol (fulmar boréal Fulmarus glacialis, goéland marin Larus marinus et goéland argenté Larus argentatus) n’ont pas eu de progéniture en 2009, et le guillemot marmette (Uria aalge) de cette colonie, soit la plus volumineuse colonie de cette espèce en Amérique du Nord, a enregistré une réduction du nombre d’oiseaux en nidification évaluée à 4,9 % (~19 712,4 paires de reproduction). En 2009, le renard a probablement réussi à se rendre à la colonie jusqu’à la fin avril en raison de la persistance plus tardive que la normale de la glace de mer de l’Arctique sur le plateau de Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui coïncidait avec le retour des oiseaux de mer. La menace de prédation persistante au début de la période de reproduction s’est vraisemblablement traduite par l’abandon à grande échelle des tentatives de reproduction par les oiseaux de mer vulnérables.