Growth in Skull Length and Width of the Arctic Wolf: Comparison of Models and Ontogeny of Sexual Size Dimorphism
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4201Mots-clés :
Canis lupus, archipel arctique canadien, modèle de croissance, dimorphisme sexuel, crâne, von Bertalanffy, loupRésumé
Nous avons comparé quatre courbes de croissance non linéaires classiques (Gompertz, logistique, Richards et von Bertalanffy) se rapportant à la modélisation de la longueur condylobasale de crânes observés et à leur largeur zygomatique en fonction de l’âge chez les loups arctiques sauvages (Canis lupus arctos). Ensuite, nous avons analysé les tendances de croissance en fonction de la sexospécificité et de l’ontogenèse de dimorphisme sexuel chez cette espèce, tel que révélé par le meilleur de ces modèles. Dans le cas des données relatives au sexe et aux mesures de tailles de crânes, les données propres aux tailles selon l’âge ont fourni le meilleur support pour le modèle de von Bertalanffy en raison de degrés de raccord plus élevés, d’un écart-type moyen inférieur des points de données sur la courbe de croissance ajustée, d’un poids Akaike de ≥ 37,4 % et de moins de paramètres directement dérivés des lois métaboliques. La longueur condylobasale asymptotique du mâle était de 3,2 % plus prononcée et sa largeur zygomatique était de 4,1 % plus grande que celles de la femelle. Chez cette espèce, le dimorphisme sexuel se développe en partie parce que les mâles grandissent plus vite, ce qui pourrait avantager les mâles en matière de réussite de reproduction, de même que les aider à capturer et à tuer les grosses proies ongulées.