An Improved Method of Documenting Activity Patterns of Post-Emergence Polar Bears (<i>Ursus maritimus</i>) in Northern Alaska

Auteurs-es

  • Tom S. Smith
  • Julie A. Miller
  • Cali Layton

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4285

Mots-clés :

Alaska, comportement, sortie de la tanière, perturbation anthropique, tanière de maternité, versant nord, ours polaire, après-séjour en tanière, sud de la mer de Beaufort, Ursus maritimus

Résumé

À l’échelle de leur aire de répartition circumpolaire, les ourses polaires (Ursus maritimus) en gestation se créent une tanière de neige pour donner naissance à leurs oursons à développement tardif. Puisque les nouveau-nés de l’ourse polaire naissent dans un état si peu développé, leur survie nécessite une longue période de développement non perturbé en tanière. Afin d’atténuer les incidences de l’être humain sur les ours en tanière, il est nécessaire de comprendre la chronologie de la mise bas, les comportements des ours en tanière et leur sensibilité à l’activité humaine. À partir de 2002, nous avons étudié les comportements de sortie des tanières des ours polaires du nord de l’Alaska, tout d’abord au moyen d’observations faites sur place (en 2002 et 2003) et ensuite, au moyen de caméras vidéo autonomes (de 2005 à 2008). Ici, nous comparons la durée, la répartition des activités et les comportements des ours polaires afin de déterminer si les méthodes d’observation ont influencé leurs activités. Les caméras ont enregistré près de dix fois plus de données par tanière que les observateurs humains (526 h/tanière et 57 h/tanière respectivement). Nous n’avons trouvé aucune différence entre les deux périodes à l’étude en ce qui a trait aux dates de sortie, aux durées de séjour en tanière, aux dates d’abandon ou à la répartition des activités des ours polaires. Lorsque nous avons utilisé des caméras par opposition à des observateurs, nous avons dénoté 16 fois moins d’interactions entre les ours et l’être humain. Cependant, nous avons remarqué une augmentation accrue sur le plan de l’intensité de la réponse lorsque nous nous sommes servis de caméras (125 m) comparativement aux observateurs dissimulés (400 m). La compréhension de ces modèles d’activités peut servir à gérer l’activité humaine à proximité des tanières afin de minimiser les perturbations.

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Publié-e

2013-06-05

Numéro

Rubrique

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