Arctic Cod (<i>Boreogadus saida</i>) as Prey: Fish Length-Energetics Relationships in the Beaufort Sea and Hudson Bay
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4290Mots-clés :
Arctique, énergétique, morue polaire, prédateurs marins, densité d’énergie, oiseaux de merRésumé
Même si la morue polaire (Boreogadus saida) est grandement reconnue comme un lien trophique important pour les prédateurs situés en bout de chaîne des écosystèmes marins de l’Arctique, cette espèce est difficile à étudier en raison des défis inhérents à la réalisation de travaux sur le terrain dans l’Arctique. Nous établissons des relations de base afin d’améliorer la modélisation de la valeur énergétique des proies lorsque seuls des paramètres sur le terrain (comme la longueur à la fourche) peuvent être mesurés. Nous avons étudié les relations intraspécifiques qui existent entre la densité d’énergie, la longueur à la fourche, la masse et la teneur en eau de la morue polaire capturée par le guillemot à miroir et le guillemot de Brünnich à deux sites (ouest de Beaufort et baie d’Hudson). La densité d’énergie sèche était semblable entre les sites (21,6 – 22,2 kJ g-1) et augmentait en fonction de la longueur à la fourche (DE sèche EDkJ/g = 0,028 (± 0,01) • longueur à la fourchemm + 18,12(± 1,33). Même si les poissons perdaient de l’eau pendant le transport jusqu’au nid par les oiseaux prédateurs, la densité d’énergie humide augmentait également en fonction de la longueur à la fourche. Nous suggérons que les conditions environnementales avaient un effet similaire sur la croissance à ces deux sites même s’ils se trouvent dans des régimes océanographiques très différents. La morue polaire, surtout celle de grande taille, est l’une des espèces proies les plus riches en énergie de l’Arctique. Nos résultats mettent en évidence l’importance de cette précieuse proie pour les écosystèmes de l’Arctique et l’utilité de se servir des oiseaux de mer de manière opportuniste en guise d’échantillonneurs de l’environnement marin.