Aggression and Coexistence in Female Caribou

Auteurs-es

  • Floyd W. Weckerly
  • Mark A. Ricca

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4380

Mots-clés :

îles Aléoutiennes, taille des groupes, interactions sociales, cervidés, Rangifer tarandus, sexe

Résumé

La femelle caribou (Rangifer tarandus) est très grégaire et pourtant, très peu d’études ont été faites sur les mécanismes du comportement qui favorisent la coexistence. Des modèles quantificateurs d’agression entre le mâle et la femelle, particulièrement chez le seul cervidé où les deux sexes possèdent des bois, devraient permettre d’en savoir plus sur ces mécanismes. Nous nous sommes demandé si les modèles d’agression entre la femelle et le mâle caribou ressemblaient aux modèles d’agression généralement remarqués chez d’autres cervidés polygynes, pour lesquels les mâles affichent une fréquence et une intensité d’agression plus grandes. De juin à août 2011 et 2012, nous avons mesuré la fréquence et l’intensité d’agression au sein de groupes de tailles diverses, et ce, au moyen de l’échantillonnage centré de 170 caribous (64 mâles et 106 femelles) sur l’île Adak de l’archipel des Aléoutiennes, en Alaska. Les mâles des groupes du même sexe et des groupes mixtes, et les femelles de groupes mixtes affichaient une plus grande fréquence d’agression que les femelles se trouvant dans des groupes du même sexe. La fréquence d’agression n’était aucunement influencée par la taille du groupe. L’intensité d’agression des mâles était plus grande chez le mâle que chez la femelle. L’agression fréquente dans les groupes mixtes est probablement représentative de la plus faible tolérance des mâles à la présence d’animaux à proximité. Les femelles caribou étaient moins agressives et plus grégaires que les mâles, à l’instar d’autres espèces de cervidés polygynes.

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Publié-e

2014-05-28

Numéro

Rubrique

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