Changes in Diurnal Cliff-Nesting Raptor Occurrence on the Ungalik River in Western Alaska: 1977, 1979, and 2008
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4574Mots-clés :
faucon pèlerin, faucon gerfaut, aigle royal, relevé des rapaces, ouest de l’AlaskaRésumé
En 1977 et en 1979, des rapaces diurnes nichant en falaise ont été répertoriés sur la rivière Ungalik, en Alaska. En 2008, nous avons réalisé de nouveaux relevés dans le bassin hydrographique, en reprenant les techniques employées en 1979. La densité des nids de rapaces en fin de saison de nidification a doublé au cours des trois dernières décennies. En 1977, il y avait six territoires occupés, puis quatre en 1979, et 12 en 2008. Un seul faucon pèlerin (Falco peregrinus) a été vu durant les relevés aériens de 1977 et une paire de faucons pèlerins a été observée pendant un relevé en bateau en 1979, bien que la nidification de ces oiseaux n’ait pas été confirmée. En revanche, en 2008, nous avons observé cinq territoires de faucon pèlerin occupés le long de la rivière Ungalik. Parmi les autres changements dans l’occurrence des rapaces nichant en falaise, on compte une diminution des territoires de faucon gerfaut (Falco rusticolus) occupés, passant de quatre en 1977 à un en 1979, puis à deux, en 2008; une diminution des nids de buse pattue (Buteo lagopus), passant de un en 1979 (aucun en 1977) à aucun en 2008; une augmentation des nids d’aigle royal (Aquila chrysaetos), passant de deux en 1977 et en 1979 à cinq en 2008. Les changements caractérisant le nombre de nids de rapaces nichant en falaise dans cette petite population pourraient découler, en partie, de la variation naturelle liée aux changements climatiques ou de l’abondance des proies. Toutefois, il est probable que l’augmentation de faucons pèlerins en nidification soit liée au rétablissement de la population mondiale. Nos données indiquent que des facteurs autres que les sites de nidification disponibles limitent le nombre de rapaces diurnes nichant en falaise le long de la rivière Ungalik. Une analyse spatiale démontre que les rapaces diurnes nichant en falaise faisaient plus souvent leur nid sur les collines ou les falaises à l’opposé du littoral, d’où proviennent la plupart des tempêtes.