Summer Low Flow Events in the Mackenzie River System
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic4581Mots-clés :
faible débit, sécheresse estivale, stockage dans les lacs, débit régularisé, durée, déficit, débit minimal, distribution des probabilités, fleuve MackenzieRésumé
La plupart des rivières du Nord connaissent des conditions récurrentes de faible débit estival (de juin à septembre), et les rivières du bassin du Mackenzie n’y font pas exception. Le faible débit a des incidences sur l’approvisionnement en eau, pose des problèmes sur le plan du trafic fluvial et peut nuire à l’écologie aquatique. Les facteurs qui influencent le faible débit estival, incluant les débits sous les seuils de préoccupation indiqués, comprennent l’évapotranspiration qui entraîne des pertes en eau des segments contribuant à l’écoulement, un antécédent de débit élevé pour lequel le débit de pointe est suivi d’une diminution progressive jusqu’à un faible débit, des épisodes de chutes de pluie et de fontes des glaciers locaux qui interrompent le faible débit, la réalimentation en eau des réseaux hydrographiques en amont et l’arrêt arbitraire du faible débit estival à la fin de septembre. Le mécanisme de stockage des grands lacs et l’effet de régularisation des réservoirs peuvent produire des régimes de faible débit qui diffèrent de ceux présentés par les rivières qui ne possèdent pas de telles fonctions de stockage. Pour la plupart des rivières, les épisodes de faible débit de plus longue durée occasionnent de plus grands déficits et les épisodes assortis de plus grands déficits sont accompagnés de débits minimaux plus faibles. La mesure entre le déficit et la demande indique à quel point le débit fluvial ne réussit pas à répondre aux besoins en eau. Cet indice appliqué aux rivières du bassin du Mackenzie démontre le risque de sécheresse de l’écoulement fluvial dans le bassin. Les caractéristiques du faible débit peuvent se résumer par la distribution de leurs probabilités : une distribution de Gumbel pour les épisodes de débit minimal et une distribution exponentielle généralisée pour la durée de l’épisode. En appliquant ces distributions théoriques aux épisodes enregistrés, il est possible d’estimer la probabilité de l’occurrence des épisodes de faible débit qui n’ont pas eu lieu dans le passé historique.