Dating and Digging Stratified Archaeology in Circumpolar North America: A View from Nunalleq, Southwestern Alaska

Auteurs-es

  • Paul M. Ledger
  • Véronique Forbes
  • Edouard Masson-MacLean
  • Richard A. Knecht

DOI :

https://doi.org/10.14430/arctic4599

Mots-clés :

datation par le carbone 14, single context recording, Arctique, Alaska, Thulé, archeology

Résumé

Par le biais d’une étude portant sur le village de Nunalleq (GDN-248), appartenant à l’ère thuléenne, cet article présente les résultats de datations par le carbone 14 ainsi que les problèmes liés à la datation des sites archéologiques stratifiés situés dans la zone circumpolaire de l’Amérique du Nord. L’objectif consistait à examiner les variations relatives entre les âges C14 obtenus pour différents types d’écofacts, dans le but d’établir une hiérarchie pour Nunalleq qui pourrait plus largement informer la sélection de matériel à dater sur les sites archéologiques à l’échelle des régions subarctiques et arctiques de l’Amérique du Nord ainsi que du Groenland. Afin de faciliter l’interprétation et l’établissement d’une chronologie relative pour les dépôts de tourbe profondément stratifiés à Nunalleq, nous avons effectué des fouilles archéologiques à aire ouverte et adopté le « single context recording » comme système d’enregistrement. Nous suggérons que cela nous a permis d’éliminer la complexité stratigraphique comme source de variation dans les mesures de l’activité radiologique du carbone 14 et d’examiner les processus taphonomiques liés à la datation de différents types d’écofacts. Au total, 16 échantillons, comprenant deux séries de huit types d’écofacts différents provenant d’unités archéologiques stratigraphiquement contemporaines, mais spatialement distinctes, ont été soumis pour datation par le radiocarbone. Dans la plupart des cas, les datations obtenues pour chaque type d’écofact sont statistiquement indiscernables pour les deux contextes, soutenant ainsi les relations concernant la chronologie relative établie lors des fouilles archéologiques. Seuls les objets faits avec Elymus arenarius (herbe) et les puparia Heleomyzidae (mouche) ont produit des âges qui diffèrent entre les contextes, ce qui suggère que ces types d’écofacts ne sont pas recommandables comme matériaux à dater. Comme anticipé, le collagène osseux de Phocas sp. (phoque) et Oncorhynchus sp. (saumon) démontre un fort effet ‘réservoir marin’ (environ 700 ans C14). Les copeaux de bois (Picea sp.) sont marginalement plus âgés que les graines de baies comestibles (Rubus chamaemorus et Empetrum nigrum) et le collagène osseux de caribou (Rangifer tarandus), qui ont produit les datations les plus cohérentes.

Téléchargements

Publié-e

2016-11-30