Diversity and Keratin Degrading Ability of Fungi Isolated from Canadian Arctic Marine Bird Feathers
DOI :
https://doi.org/10.14430/arctic69301Mots-clés :
Arctique; mouette; dégradation de la kératine; Terre-Neuve; Nunavut; oiseau de merRésumé
Nous présentons les premiers enregistrements de champignons se rapportant aux plumes d’oiseaux et de canards de mer dans l’Arctique et la région subarctique du Canada. Parmi les oiseaux échantillonnés au Nunavut et à Terre-Neuve (Canada), notons l’eider à duvet (Somateria mollissima), l’eider à tête grise (S. spectabilis), la mouette tridactyle (Rissa tridactyla), le fulmar boréal (Fulmarus glacialis), le goéland bourgmestre (Larus hyperboreus), le guillemot à miroir (Cepphus grylle) et le guillemot de Brünnich (Uria lomvia). En tout, 19 espèces de champignons ont été prélevées à partir de plumes. Elles ont été identifiées au moyen de codes à barres ITS ADNr et examinées afin de déterminer si elles sont capables de dégrader la kératine, et ce, à l’aide d’une épreuve de dégradation de la kératine au bleu azur. Nos résultats indiquent : 1) que parmi les 19 isolats, 74 % étaient des ascomycètes et que les 26 % restants étaient des basidiomycètes (levures); 2) que 21 % des isolats d’ascomycètes ont affiché une activité kératinolytique (un facteur de pathogénicité pour les champignons, facteur susceptible de nuire aux oiseaux); 3) que le plus grand nombre de cultures de champignons a été prélevé chez le guillemot de Brünnich; et 4) que d’après une analyse de correspondance multiple, il y a une certaine indication que les échantillons de l’eider à tête grise et du guillemot de Brünnich recueillis dans le Bas-Arctique comprenaient des communautés fongiques distinctes qui différaient les unes des autres ainsi que des autres oiseaux échantillonnés. Même si la taille de nos échantillons était petite, les premières tendances ressortant du point (4) démontrent qu’il y a lieu de faire des études plus poussées afin de déterminer si les différences entre les communautés fongiques sont influencées par la variation des écologies connues des hôtes aviaires et des champignons identifiés.