Evaluating Potential Impacts of Proposed Industrial Access Road Routes on Wilderness Character in Gates of the Arctic National Park and Preserve, Alaska

Résumé

Le nord de l’Alaska abrite la plus grande zone sauvage désignée des États-Unis et fait partie des plus grandes régions du monde qui n’ont toujours pas de routes. En vertu de la loi Alaska National Interest Lands Conservation Act de 1980, l’Alaska Industrial Development and Export Authority, société d’État semi-publique de l’Alaska, a proposé l’aménagement d’une route industrielle donnant accès au district d’exploitation minière d’Ambler. Cette route s’étendrait sur environ 320 km le long de la lisière sud de l’ouest de la chaîne de Brooks et traverserait des terres fédérales, d’État et de sociétés autochtones. Deux autres routes sont en voie de considération. Une d’entre elles traverse la partie de la réserve de Kobuk du parc national et de la réserve de Gates of the Arctic, tandis que la route plus au nord se trouverait à l’extérieur de la zone sauvage de Gates of the Arctic, mais adjacente à celle-ci. La réserve de Kobuk et la zone sauvage de Gates of the Arctic sont toutes deux gérées par le Service national des parcs afin de favoriser la conservation de leur caractère sauvage, en vertu des lois fédérales et des politiques de l’organisme. Cette étude évalue les incidences potentielles des deux routes sur le caractère sauvage de la réserve de Kobuk et de la zone sauvage de Gates of the Arctic adjacente. Nous avons recouru à un cadre conceptuel hiérarchique pour déterminer les mesures spatialement explicites illustrant les incidences potentielles de la route sur le caractère sauvage de ces lieux. Les incidences de chaque mesure sont combinées à l’aide d’une méthode de pondération qui permet de produire une série de cartes quantifiant les incidences potentielles de ces deux routes proposées. Nos résultats montrent que ces deux routes auraient pour effet de dégrader le caractère sauvage de la réserve de Kobuk, et que la route plus au nord, soit l’option privilégiée par l’État pour l’aménagement du corridor routier, aurait des incidences beaucoup plus grandes en matière de dégradation du caractère sauvage de la zone sauvage de Gates of the Arctic adjacente.