Local Capacity for Energy Transition in Northern and Indigenous Communities: Analysis of Gwich’in Communities in Northwest Territories, Canada

Résumé

L’introduction de solutions énergétiques renouvelables locales dans le mix énergétique dominé par les combustibles fossiles de nombreuses communautés nordiques et autochtones hors réseau pourrait donner lieu à la création de nouvelles possibilités socioéconomiques et rajuster les injustices énergétiques de longue date. Cependant, les systèmes énergétiques sont composés non seulement de technologies et d’infrastructures, mais aussi de communautés qui produisent de l’énergie, la consomment et en bénéficient. Par conséquent, la conception de systèmes énergétiques locaux convenant aux communautés doit reposer, en premier lieu, sur la compréhension de la capacité sociotechnique d’une communauté; en deuxième lieu, sur les processus sociaux qui stimulent et soutiennent la transition; et en troisième lieu, sur les résultats escomptés à plus long terme en matière d’énergie locale. Cet article examine la capacité sociotechnique des transitions énergétiques renouvelables des communautés nordiques et des communautés autochtones en se fondant sur une étude de cas de quatre communautés Gwich’in des Territoires du Nord-Ouest, au Canada. Les résultats montrent que les attributs fondamentaux de la capacité sociotechnique de la transition énergétique des communautés nordiques sont interreliés et que souvent, les forces et les défis d’un secteur particulier reflètent les forces ou les défis d’un autre secteur. Il existe déjà plusieurs caractéristiques communautaires positives, ou « points forts en matière de capacités », pour soutenir la transition énergétique. Cela comprend les valeurs énergétiques communautaires, dont la vision de la communauté; des ensembles de compétences intégrées et transférables; et les leaders de la « prochaine génération ». En revanche, il faut renforcer les capacités afin d’offrir du soutien aux promoteurs de l’énergie locale et aux réseaux énergétiques inter-locaux. Les résultats démontrent également que la documentation érudite récente au sujet de la capacité locale en énergie communautaire ne s’aligne pas étroitement avec les besoins en transition énergétique des communautés nordiques et autochtones ou ne tiennent pas compte de leurs nuances.