Payer le prix? Conciliation travail universitaire et famille pendant la pandémie de la COVID-19
DOI :
https://doi.org/10.36834/cmej.72873Résumé
Introduction : Le virage vers le travail et l’enseignement à distance pour ralentir la transmission du virus SRAS-CoV-2 a eu des répercussions étendues sur la santé mentale. Notre étude vise à décrie l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur la santé mentale des étudiants et du corps professoral au sein Faculté des sciences de la santé d’une université du centre du Canada.
Méthodes : Un questionnaire en ligne a été administré pour récolter des données qualitatives et quantitatives (échelle : de 1 [le plus négatif] à 100 [le plus positif] à l’égard de la santé mentale des participants au cours des quatre premiers mois de la pandémie.
Résultats : L’échantillonnage (n = 110) était majoritairement composé de femmes (membres du corps professoral : 39/59 ou 66,1 %; étudiantes 46/50 ou 92,0 %). La plupart des répondants du corps professoral étaient mariés ou en union libre (50/60 ou 84,8 %) et avaient des enfants à la maison (36/60 ou 60,0 %). Le contraire était vrai pour la plupart des étudiants. L’état de santé mentale déclaré par le corps professoral et les étudiants était comparable (40,47±24,26 et 37,62±26,13 respectivement). Parmi les femmes, autant celles qui avaient des enfants à la maison que celles qui n’en avaient pas, ont déclaré que leur santé mentale était nettement moins bonne (31,78±23,68 contre 44,29±27,98 respectivement; p = 0,032).
Pendant l’analyse des données qualitatives, on a identifié les thèmes « le partage de ressources », « les dépenses » et « peu de changements » pour les répondants qui n’avaient pas d’enfants à la maison alors que les thème « le télétravail accentue l’isolement », ainsi que lessous-thèmes « maintien de l’équilibre : travailler en isolement’’ et ‘’travailler plus » ont émergé pour ceux qui avaient des enfants à la maison.
Discussion : Parmi les femmes œuvrant dans le milieu universitaire, qu’elles soient étudiantes ou membres du corps professoral, la santé mentale de celles qui ont des enfants à la maison est davantage affectée que celle des femmes qui n’en ont pas.
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(c) Tous droits réservés Jennifer LP Protudjer, Jackie Gruber, Dylan Mckay, Linda Larcombe 2019
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